Mes chères sœurs en Christ,
Il y a dans la vie chrétienne une clé que nous connaissons toutes, mais que nous avons parfois du mal à utiliser : la patience.
Nous la voyons comme une attente parfois pénible, mais en réalité, la patience est un trésor spirituel, un outil divin qui nous aide à traverser les saisons de la vie avec confiance et espérance. Nous vivons dans une société où tout va vite.
Les publicités nous promettent la satisfaction immédiate, les crédits nous donnent l’illusion que nous pouvons tout avoir sans attendre, et les réseaux sociaux nous bombardent d’images de vies « parfaites » qui suscitent en nous l’envie de posséder plus, plus vite.
Dans ce tumulte, la patience peut sembler dépassée, voire inutile. Mais, mes sœurs, c’est précisément dans cette course effrénée que Dieu nous appelle à ralentir et à revenir à Ses promesses.
La patience selon la Bible

La patience n’est pas de la passivité. C’est un acte de foi. C’est dire à Dieu : « Seigneur, je crois que ton temps est parfait et que tu sais mieux que moi ce qui est bon pour ma vie et pour ma maison. »
Quand nous choisissons la patience, nous choisissons de faire confiance à Dieu plutôt qu’aux solutions rapides du monde.
Dans nos finances, cette vertu prend une place toute particulière. Dieu nous confie des ressources – parfois grandes, parfois modestes – et Il nous invite à en être de bonnes intendantes.
La patience nous apprend à gérer ces ressources avec sagesse, à différer un plaisir pour un bien plus grand, à attendre le bon moment pour agir, et surtout, à rester reconnaissantes pour ce que nous avons déjà.
En réalité, la patience ouvre la porte au miracle : celui de voir la main de Dieu agir dans nos vies et de constater que, petit à petit, nos finances deviennent un lieu de bénédiction et non de stress.
En pratiquant la patience, nous découvrons que Dieu est fidèle, qu’Il pourvoit, et qu’Il accomplit Ses promesses à Son heure parfaite.
la patience, un fruit de l’esprit
« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5:22-23).
Être patientes dans notre budget, ce n’est pas seulement une question de bonne organisation : c’est aussi une démarche spirituelle. Chaque fois que nous décidons de ne pas céder à l’impatience d’un achat compulsif, nous permettons au Saint-Esprit de développer en nous un caractère plus solide et plus confiant.
mon témoignage
J’aimerais vous partager un bout de mon histoire. J’étais de nature très très impatiente, et cela même dans les petites choses du quotidien. Vous savez… j’aimais que tout aille vite, bien fait et efficace.
J’étais celle qui perdait patience à la caisse, celle qui haussait les sourcils dans une salle d’attente, presque prête à taper du pied parce que, selon moi, le monde n’allait pas assez vite.
Cela me laissait nerveuse, agacée, et je n’étais pas en paix. Pire encore : je nourrissais de mauvaises pensées envers des inconnus qui n’étaient pas « assez » à mes yeux.
Suite à une conversation pas très agréable avec un proche, j’ai réalisé que j’étais rempli de colère, une colère sourde. J’ai alors pris ma Bible, j’ai plongé dans les écritures, puis, j’ai crié à Dieu.
J’ai demandé au Saint-Esprit de me libérer de cette colère sourde et constante, liée à des blessures du passé. Un jour, après une prière sincère de supplication, Il m’a transformée.
J’ai goûté complètement à la paix de Jésus, une paix qui n’est pas de ce monde – une paix profonde, stable, qui remplit et qui guérit.
Aujourd’hui, je souris parfois en me souvenant de mes anciennes réactions, car je sais qu’à présent, je ne réagis plus de la même manière. Gloire à Dieu !
attendre le bon moment
Dieu agit toujours au temps parfait, faites confiance à son timing divin.
« Car la vision est encore pour un temps fixé; elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement » (Habacuc 2:3).
Dans nos finances, cela peut vouloir dire :
- épargner avant d’acheter : au lieu de recourir au crédit, patienter quelques mois pour acheter un appareil ménager ou un meuble.
- préparer un projet familial : mettre de côté petit à petit pour financer un voyage ou les études de vos enfants.
- attendre une meilleure opportunité : différer un achat en attendant une période de soldes ou une offre plus avantageuse.
À lire : Objectifs financiers : les réussir en 5 étapes
Ces choix peuvent sembler insignifiants, mais ils reflètent une confiance profonde en Dieu : celle qu’Il pourvoit à nos besoins et qu’Il nous donnera au moment juste.
la patience comme protection
« Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette » (Proverbes 21:5).
La patience nous protège contre :
- les dettes inutiles, qui alourdissent nos finances et nos esprits.
- le gaspillage, car attendre nous permet de discerner si nous avons réellement besoin d’un objet.
- les regrets, quand nous nous rendons compte après coup qu’un achat n’était pas nécessaire.
En apprenant à patienter, nous développons une meilleure maîtrise de nous-mêmes et nous préservons la paix dans nos foyers.
célébrer les petites victoires
Chaque acte de patience est une victoire spirituelle et financière. Par exemple :
- Vous avez attendu un mois de plus pour acheter une paire de chaussures… et finalement, vous réalisez que vous n’en aviez pas vraiment besoin.
- Vous avez réussi à tenir vos enveloppes budget jusqu’à la fin du mois sans les dépasser.
- Vous avez résisté à un achat impulsif, et cette somme vous a permis de compléter votre épargne.
À lire : La méthode BISOU : en 5 questions clés
« Qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes » (Luc 16:10).
la patience nous rapproche des promesses de dieu
Ces petites victoires préparent nos cœurs et nos finances pour de plus grandes bénédictions.
Patience et foi vont toujours ensemble. Quand nous choisissons de patienter, nous déclarons notre confiance en Dieu.
Nous croyons qu’Il est notre véritable pourvoyeur et que Ses promesses sont certaines.
« N’ayez pas peur, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder » (Exode 14:13).
Dans nos finances, cela signifie que nous ne plaçons pas notre sécurité dans l’argent, mais dans Celui qui nous l’accorde. C’est une manière d’honorer Dieu avec nos ressources, aussi petites ou grandes soient-elles.
À lire : Comment gérer son argent selon la Bible ?
conclusion : la patience est vraiment un miracle de Dieu
Mes chères sœurs en Christ, la patience est vraiment un miracle de Dieu. Elle nous aide à rester fidèles, à mieux gérer ce qu’Il nous confie et à grandir dans notre foi.
Ne voyons plus la patience comme un fardeau, mais comme une richesse spirituelle qui transforme notre rapport à l’argent.
En pratiquant la patience dans nos finances, nous découvrons non seulement une vie plus équilibrée, mais surtout la joie de marcher dans les promesses de notre Père céleste.
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